Céréales Blé et maïs en dents de scie

« Sans nouveaux éléments sur le front géopolitique ou climatique, les cours des céréales se tassent en Europe, et cela dans un contexte de forte domination des blés russes », indique Agritel dans sa note quotidienne.

Ainsi sur Euronext le lundi 10 juillet 2023, la tonne de blé a clôturé à 229,25 euros sur l’échéance de septembre (–2,75 euros par rapport à la clôture précédente) et à 236,50 euros sur celle de décembre (–1,75 euro). Celle de maïs a terminé à 225,25 euros (–1 euro) sur l’échéance d’août et à 221,25 euros (–1,25 euro) sur celle de novembre.

Ce 11 juillet peu après midi, la tonne de blé repartait à la hausse, de 4 euros sur l’échéance de septembre pour s’afficher à 233,25 euros, et de 3,25 euros sur celle de décembre, à 239,75 euros. Le maïs progressait de 3 euros sur l’échéance d’août, à 228,25 euros, et 3,25 euros sur celle de novembre, à 224,50 euros.

En France, les moissons de blé se poursuivent et gagnent désormais le nord de la Seine, rapporte également Agritel : « Cela permettra d’avoir des échos de rendement sur une plus large zone alors que jusqu’à présent, les résultats apparaissent toujours comme hétérogènes. »

Même tendance à Chicago

À la Bourse de Chicago pour les mêmes raisons qu’en Europe, le blé a perdu du terrain à la clôture du marché à terme le lundi 10 juillet. Le contrat sur septembre a reculé de 3 centimes de dollar par boisseau, à 646 c, mais progressait de 2 c ce matin sur Globex, premier système de négociation électronique du monde.

Du fait d’inquiétudes liées à la sécheresse sur certaines zones de l’ouest de la Corn-belt aux États-Unis, le contrat de maïs sur septembre a, quant à lui, clôturé lundi en hausse de 5 c, à 492 c par boisseau, et gagnait 4 c ce matin sur Globex. Le rapport hebdomadaire sur l’état des cultures du pays, réalisé par le ministère de l’Agriculture américain, rapportait toutefois lundi soir une situation en amélioration pour le maïs, compte tenu de récentes pluies bénéfiques.